Contexte

Le CHR Orléans fut l’un des premiers clients importants d’Enovacom. Équipé d’une plateforme d’interopérabilité pour leur établissement, le CHR s’apprête aujourd’hui à transformer leur architecture afin de basculer cette solution à l’échelle d’un GHT. 

  • Du flux point à point à une stratégie globale taillée pour un GHT.
  • Une plateforme INS ready.
  • Une stratégie d’interopérabilité gloablisée à l’échelle d’un territoire.

En 2020, Enovacom et le CHR Orléans ont célébré leurs noces d’Étain en mettant sur pied un nouveau projet. En 2010 déjà, le CHR d’Orléans avait fait appel aux services d’Enovacom pour installer une solution d’interopérabilité capable de gérer les flux internes et externes de l’établissement de santé au sein d’une même plateforme. Terminé le flux point à point et bienvenue dans l’univers de l’interopérabilité. Aujourd’hui ce projet prend une nouvelle tournure en s’attaquant à la problématique des GHT. Mais avant ça, petit coup d’œil dans le rétroviseur. 

« Nous avions à l’époque beaucoup de flux point à point. Pour améliorer la supervision de ces flux et surtout centraliser leur gestion, nous avons écrit un marché public pour mettre en place un EAI et c’est Enovacom qui l’a remporté », se souvient Armelle Quinty responsable conception et urbanisation du GHT Loiret.

CHR Orléans Enovacom Integration Engine réalisation
« Lorsqu’une donnée est exportée d’une application pour être importée dans une autre, elle doit passer par la plateforme d’interopérabilité. C’est un outil qui est rapidement devenu indispensable et qui a évolué au cours du temps. Aujourd’hui, nous avons besoin de deux moteurs pour classer nos nombreux flux selon leur importance. »
Témoignage Armelle Quinty plateforme Interopérabilité CHR Orléans
Armelle Quinty
Responsable conception et urbanisation, GHT Loiret

Une supervision des flux améliorée pour le CHR Orléans

Au début des années 2010, l’interopérabilité n’était pas la norme et les éditeurs d’applications travaillaient en vase clos. Un problème pour un hôpital qui doit veiller à la bonne gestion de l’identité patient. Sans interopérabilité, la création de l’identité patient était réalisée manuellement dans chaque logiciel applicatif (Gestion administrative des malades (GAM), RIS…), ce qui pouvait causer des erreurs.

Depuis quelques années, c’est un tout autre paradigme qui s’opère. Sous l’impulsion des différents plans gouvernementaux poussant les établissements de santé à se moderniser grâce au numérique, le monde de la santé est plus ouvert.

Conséquence directe de cette politique : l’harmonisation de l’identité patient est devenue la norme. Une nouvelle organisation qui permet d’éviter les erreurs d’identité et d’accéder de façon fiable à l’ensemble des données du patient.

« Le patient est au cœur de ce projet, nous avons un logiciel qui est maitre sur l’identité patient. À l’origine, nous poussions ce flux vers trois, quatre logiciels. Aujourd’hui, peu de logiciels sont installés sans être reliés à la GAM. Nous avons très rapidement compris l’intérêt de posséder une plateforme telle que celle d’Enovacom. Au fur et à mesure que les éditeurs ont rattrapé leur retard en matière d’interopérabilité, nous avons vu que nous étions en avance sur notre temps, puisque nous pouvions d’ores et déjà accueillir leurs flux. Mais surtout, on pouvait surveiller tous les flux qui passaient dans notre SI en même temps. On ne perd plus d’information ».

Une réussite au service du GHT Loiret

Image Illustration Enovacom Integration Engine plateforme d'interopérabilité

L’architecture du projet d’interopérabilité du CHR Orléans a évolué pour accueillir la future plateforme d’interopérabilité dédiée du GHT Loiret. Ce dernier est composé de structures hospitalières de tailles hétérogènes.

Certaines sont d’une taille importante, celles-ci sont déjà équipées d’une plateforme d’interopérabilité, tandis que d’autres sont beaucoup plus petites au point où elles fonctionnent toujours en point à point.

« Nous avons été surpris de voir que tous les établissements avaient des besoins en matière de supervision des flux. Sur les neuf structures, la majorité est déjà équipée d’une plateforme d’interopérabilité Enovacom, ce qui va favoriser l’harmonisation de nos SIH au sein d’une seule plateforme ».

Au sein de chaque groupement hospitalier de territoire (GHT), la gestion d’un système d’information convergent contribue à améliorer l’accès des professionnels aux informations ainsi que la sécurité de leurs soins et la mutualisation de leurs activités.

Cela, en relation étroite avec le projet médical et de soins partagés, qui ne peut être mis en œuvre que si l’on dote les professionnels de santé de logiciels homogènes. C’est pourquoi la gestion des systèmes d’information (SI) constitue un levier central de structuration des GHT, porté dans le chantier numérique et le chantier GHT de la stratégie Ma santé 2022.

« Dans le cadre de la convergence des SI, la GAM sera identique sur le territoire. Cela a donc du sens de faire transiter les flux identités patients qui partent de cette GAM convergente vers une plateforme de territoire. On urbanise le système d’information pour rationaliser la gestion et la supervision des flux sur le territoire ».

L'INS au coeur de la stratégie du CHR Orléans

Après avoir fait l’inventaire de tous les flux existants au sein des SIH des établissements du territoire, les équipes techniques du GHT 45 ont souhaité qu’a minima tous les nouveaux flux devaient être installés sur l’EAI du GHT.  

Tous les flux point à point devaient aussi être basculés sur la plateforme du GHT et enfin que les flux sortants du GHT circulent aussi par la plateforme d’interopérabilité.

Au fur et à mesure des projets, Enovacom et le CHR d’Orléans ont toujours misé sur l’innovation. Dernier chantier en date : la diffusion des flux INS au sein de l’EAI de territoire. En effet, depuis octobre 2020, le CHR Orléans travaille en étroite collaboration avec l’ANS et Enovacom pour expérimenter ce service d’identification.

 

Illustration CHR Orléans Enovacom Integration Engine Interopérabilité, réalisation

« Nous sommes l’un des premiers sites français à avoir intégré l’INS au sein de notre GAM. L’EAI de territoire va nous permettre de démocratiser ce nouveau trait d’identité dans les systèmes d’information du territoire. Les premiers tests sont très positifs et l’on voit bien que l’EAI facilite l’évolution des flux.  Si l’on avait été en mode point à point, nous aurions dû contacter chaque éditeur pour transporter ce nouveau standard. Cette expérimentation nous est utile pour sécuriser l’identité de nos patients lorsqu’on communique des données de santé avec des partenaires extérieurs (laboratoire, imagerie, médecine de ville…) et entre GHT. »

Un accompagnement sans faille d'Enovacom

Au-delà de la personnalisation de la solution, les équipes du CHR Orléans apprécient la plateforme d’interopérabilité d’Enovacom pour son ergonomie et l’agilité de l’évolution des normes d’interopérabilité. « Pour quelqu’un qui est du métier, la prise en main de la solution est très facile. Il n’y a pas besoin d’être un développeur chevronné pour être à l’aise avec la plateforme. Nous sommes autonomes sur la plupart des flux que nous gérons. Même si les équipes d’Enovacom nous accompagnent pour créer des flux complexes, nous avons la main sur l’intégralité de la plateforme », analyse Armelle Quinty.

En 10 ans, les acteurs œuvrant sur ce projet se sont succédé, pourtant la relation entre Enovacom et le CHR d’Orléans a toujours su rester au beau fixe. « Nous travaillons dans un climat de confiance avec les équipes d’Enovacom au point où nous avons une seule et unique plateforme d’interopérabilité contrairement à d’autres structures. C’est ce côté EAI unique qui a fait la force de notre partenariat », se félicite Armelle Quinty.