Contexte

Dans un service d’anesthésie où la pression et la tension sont monnaie courante, toute assistance est bonne à prendre. Matthieu Salvador, administrateur systèmes et réseaux à la clinique Bretéché, et le Docteur Cédric Nathan, anesthésiste, comptent depuis peu sur la solution d’interopérabilité biomédicale d’Enovacom, Patient Connect, pour remonter les données de leurs dispositifs médicaux directement dans le système d’information. 

  • 11 salles de bloc équipées.
  • 1 clic suffit pour remonter les données préopératoires.
  • Un Scope fusionné au dossier d’anesthésie.
  • Une architecture « location centric ».

 

Dans un système d’information où les données sont de plus en plus nombreuses, la clinique Bretéché a pris le virage de l’interopérabilité biomédicale pour fiabiliser et sécuriser ses données. « Nous souhaitions dynamiser l’activité anesthésie. Jusqu’ici, nous utilisions une traçabilité papier des données d’anesthésie lors d’opération au bloc opératoire, aujourd’hui tout est intégré numériquement à notre dossier patient informatisé (DPI) », rappelle Mathieu Salvador, administrateur systèmes et réseaux à la clinique Bretéché. 

Les soignants de la clinique Bretéché sont moins stressés

En réduisant l’utilisation du papier, c’est tout un process de saisie des données qui est modifié. « Avant l’arrivée de cette solution, nous installions le patient au bloc, on inscrivait son nom sur le scope (surveillance peropératoire), on devait ensuite écrire les différentes étapes d’intervention sur un papier, à la fin de la prise en charge, on imprimait le scope puis on mettait cette feuille dans le dossier d’anesthésie avant de l’intégrer au dossier du patient», détaille le Dr. Nathan, anesthésiste à la clinique Bretéché. 

« Aujourd’hui, il suffit d’un clic pour réaliser ces étapes. On ne se soucie plus des données peropératoires puisqu’elles vont directement dans le dossier d’anesthésie. Pour remonter automatiquement les données, nous associons le patient à sa salle d’opération via une fonctionnalité dédiée. »
Dr.Cédric Nathan témoignage Clinique Elsan Bretéché Interopérabilité biomédicale
Dr. Cédric Nathan
Anesthésiste Clinique Elsan Bretéché

Grâce à la remontée automatique des données, le scope est fusionné au dossier d’anesthésie dans le dossier patient. Une charge de travail en moins pour les infirmières qui se retrouvaient obligées de trier, classer et compiler de nombreuses feuilles médicales de manière physique, augmentant ainsi le risque de perte de données et d’erreurs de ressaisies. « La solution nous permet de mettre en symbiose toutes nos données, ce qui réduit considérablement notre charge mentale lors de nos interventions », résume le Dr Nathan.

Illustration clinique Bretéché Interopérabilité biomédicale
Mathieu Salvador Clinique Bretéché Interopérabilité biomédicale

« Nous voulions une solution fiable, c’est pour cela que nous nous sommes tournés vers Enovacom. Que ce soit par la réputation de la solution, ou des différents retours d’expérience d’autres établissements. »

Une supervision des flux améliorée pour la clinique Bretéché

À la clinique Bretéché, 11 salles de bloc sont équipées de la solution. « Dans ces services, les soignants doivent être concentrés sur leur cœur de métier : le soin, car l’automatisation de la remontée des données leur permet de gagner en confort », précise-t-il.

« Nous avons connecté au SIH : le bloc principal, celui de la chirurgie générale et le bloc obstétrical. Pour cela, nous avons associé notre solution à 8 moniteurs Dräger et 3 IACS, un Perseus A500 (respirateur) et un C700 (moniteur central), le tout sur la même librairie », souligne Grégory Verron en charge du projet pour Enovacom. 

Les principaux bénéficiaires de cette installation sont les anesthésistes et les infirmières de l’établissement de santé. En obtenant des données en temps réel, les soignants peuvent plus facilement prendre une décision et ainsi améliorer la qualité des soins. « Nous remontons automatiquement la fréquence cardiaque, toutes les données respiratoires (FiO2, etc.), ainsi que la pression artérielle. » Toutes ces données transitent par les moniteurs connectés pour ensuite alimenter le DPI. 

« Pour la clinique Bretéché, nous avons dû nous adapter aux contraintes logicielles déjà existantes. Cette installation a été une nouveauté pour nous, puisque l’établissement de santé est équipé du DPI DIRECT’OP de chez Lensys. »

Témoignage Grégory Verron Interopérabilité biomédicale
Illustration Enovacom Patient Connect - interopérabilité biomédicale Enovacom

En obtenant une meilleure supervision des flux, les équipes techniques de la structure de santé améliorent la gestion des données de santé au sein de la clinique.

« Nous avons peu d’interaction directe avec la solution, toutefois, grâce au savoir-faire d’Enovacom sur l’interopérabilité, nous sommes capables de remonter les données des matériels biomédicaux, en l’occurrence les respirateurs. Le point fort d’Enovacom ayant été sa capacité d’adaptation pour transformer les données reçues et les envoyer dans un format qui correspond au cahier des charges de l’éditeur Lensys. »

En trois mois d’utilisation, le service d’anesthésie a pris facilement en main la solution.

« Nous n’avons pas eu d’impact sur notre quotidien, car la solution d’Enovacom est intégrée à notre logiciel d’anesthésie. Il n’y a pas eu de résistance au changement de la part des équipes ».

Les soignants ne chant pas leurs habitudes

Cette installation particulière a impacté la connexion des appareils médicaux. « Pour connecter le bon appareil au bon patient, les équipes de l’établissement de santé utilisent la localisation de leurs équipements pour garantir la traçabilité des données », précise Grégory Verron.

En nommant le patient fictif, salle 1 pour son prénom et bloc 1 pour son nom, le personnel soignant s’assure de ne pas se tromper de patient. « Lorsqu’un patient arrive au bloc, ils l’associent à sa localisation, donc à l’appareil connecté à cet emplacement. Ensuite, ils n’ont qu’à affilier cet appareil au bon patient pour faire remonter automatiquement les données ».

La localisation de l’appareil est permise par le dongle qui connecte l’appareil au DPI, le personnel de santé peut donc changer d’équipement tout en continuant à profiter de la solution.

« Notre volonté principale était de simplifier le plus possible l’application. Nous souhaitions éviter aux soignants d’utiliser une nouvelle interface pour une action qui n’en avait pas besoin. Les équipes d’Enovacom ont su s’adapter pour respecter cela. L’utilisateur doit avoir le moins de manipulations à faire, car nous souhaitions conserver la transparence de notre application », précise Sébastien Toppan, responsable produit et interopérabilité chez Lensys.